Fort de Saint Pierre (ancienne appelation) ,fort Montbarey

(actualisé le )

Ainsi baptisé en hommage au secrétaire d’Etat à la Guerre de Louis XVI de 1777 à 1780, ce fort

est construit de 1777 à 1783 à l’extrémité Ouest du plateau de Saint-Pierre, position qui lui permet de contrôler le débouché du vallon de Maison-Blanche et la route du Conquet. Il est à 1700 mètres au Nord-Ouest du fort du Portzic et à un kilomètre au Sud-Ouest du fort de Keranroux. C’est une grande redoute carrée en terre et maçonnerie, d’une centaine de mètres de côté. Son front Ouest est constitué de deux demi-bastions reliés par une courtine, ce qui lui donne l’aspect d’un ouvrage à cornes. Les fossés sont défendus par des galeries de contrescarpe et trois caponnières. Le chemin couvert est en outre muni sur chaque front d’une place d’armes retranchée. Le cavalier en forme de U occupant le centre de l’ouvrage abrite un casernement pour 5 à 600 hommes. Contrairement à lui, le corps de garde situé à la gorge n’est pas voûté à l’épreuve des bombes. Comme les autres ouvrages du camp retranché de Saint-Pierre, il continue malgré son âge à faire partie de la défense terrestre de Brest jusqu’à la Première Guerre mondiale. Occupé par les Allemands de 1940 à 1944, il est endommagé lors du siège de Brest. Une aile détruite du casernement est remplacée par un bunker dans les années 1950. Un radar y a été instalé. Le fort accueille actuellement le mémorial du Finistère pour la Seconde Guerre mondiale.

fort Montbarey